Je n'ai pas peur de l'avouer, j'ai osé, ce soir, remettre les pieds au Temple après quatre années d'absence du "nightlife" trifluvien, je suis entré pour la deuxième fois en quatre ans (la première n'ayant été qu'un bref moment en compagnie d'un ami, le temps de faire le tour des lieux, le temps d'effleurer quelques personnes au passage, le temps de cinq petites minutes) dans ce lieu qui n'a pas changé, dans ce lieu qui est resté le même, dans ce lieu où tout respire l'artifice. Je devais avoir un besoin d'artifice, au lieu de me taper un film hollywoodien avec un scénario prévisible, un film de teenagers, un film de lycée, je me suis tapé un club, un club de gros bras, de pectoraux et de décolletés plongeants. J'ai fait une rechute. La vie des boîtes de nuit ne change jamais. Seul les visages changent, mais l'artifice est toujours le même, les mêmes sourires forcés, les mêmes attitutes de décontraction, les mêmes attitutes tout court. Car tout est dans l'attitude, dans le geste, le mouvement, la façon d'aborder les autres, tout est dans le geste, la gestuelle, le par-être. Et à toutes les fois je suis incapable d'embarquer dans ce jeu, car je connais les règles, je connais le scénario à l'avance, je détecte la fausseté et le mensonge ce qui a pour effet de m'inhiber complètement. Alors j'ai pris soin de siroter ma bière au bar, en attendant la dernière gorgée, attendant que le dépendant affectif à côté de moi ait terminé son petit manège, son emprise sur son ex, son corps se cramponnant comme un désespéré à cette fille tiraillée entre la peur, entre la fuite de cet ex encombrant et le désir de se faire mettre par lui.
samedi 3 novembre 2007
L'intemporalité futile
Je n'ai pas peur de l'avouer, j'ai osé, ce soir, remettre les pieds au Temple après quatre années d'absence du "nightlife" trifluvien, je suis entré pour la deuxième fois en quatre ans (la première n'ayant été qu'un bref moment en compagnie d'un ami, le temps de faire le tour des lieux, le temps d'effleurer quelques personnes au passage, le temps de cinq petites minutes) dans ce lieu qui n'a pas changé, dans ce lieu qui est resté le même, dans ce lieu où tout respire l'artifice. Je devais avoir un besoin d'artifice, au lieu de me taper un film hollywoodien avec un scénario prévisible, un film de teenagers, un film de lycée, je me suis tapé un club, un club de gros bras, de pectoraux et de décolletés plongeants. J'ai fait une rechute. La vie des boîtes de nuit ne change jamais. Seul les visages changent, mais l'artifice est toujours le même, les mêmes sourires forcés, les mêmes attitutes de décontraction, les mêmes attitutes tout court. Car tout est dans l'attitude, dans le geste, le mouvement, la façon d'aborder les autres, tout est dans le geste, la gestuelle, le par-être. Et à toutes les fois je suis incapable d'embarquer dans ce jeu, car je connais les règles, je connais le scénario à l'avance, je détecte la fausseté et le mensonge ce qui a pour effet de m'inhiber complètement. Alors j'ai pris soin de siroter ma bière au bar, en attendant la dernière gorgée, attendant que le dépendant affectif à côté de moi ait terminé son petit manège, son emprise sur son ex, son corps se cramponnant comme un désespéré à cette fille tiraillée entre la peur, entre la fuite de cet ex encombrant et le désir de se faire mettre par lui.
Publié par Jean-François Cossette à 04:16
Libellés : Bar, Boîtes de nuit, Le Temple, Nightlife, Trois-Rivières
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